Rentrée morbide à la DIRPJJ Sud-Est

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📢 Trop, c’est trop !

Alors que la rentrée est désormais derrière nous et que les services tournent à plein régime, les personnels administratifs de la DIRPJJ Sud-Est, eux, viennent travailler avec le boulet au pied et la peur au ventre.

Une réalité insupportable, indépendante de leur volonté :

  • Un manque criant de moyens : effectifs en berne, postes non remplacés ;
  • Des missions toujours plus nombreuses, sans renfort d’ETP ;
  • Un management paternaliste et déconnecté ;
  • Une rétention d’informations et des inégalités de traitement ;
  • Un manque global de formation ;
  • Une rupture d’égalité dans la gestion des situations individuelles.
     

⚠️ Des conséquences bien connues

 
Ces dysfonctionnements ont des effets concrets :

  • Une perte de motivation et un sentiment d’infantilisation ;
  • Une surcharge de travail entraînant stress permanent et frustration ;
  • Des retards accumulés favorisant les agressions verbales ;
  • Un manque de reconnaissance conduisant à une perte de sens ;
  • Des décisions floues nourrissant un sentiment d’injustice ;
  • Un silence hiérarchique qui installe un climat délétère.
     

🚫 Une hiérarchie sourde et aveugle

 
La DIR Sud-Est est loin d’être exemplaire dans la gestion des remarques, propos et attitudes sexistes, qui semblent rester sans réponse, ou sans réaction à la hauteur de ce qu’on est en droit d’attendre d’une hiérarchie.
Une hiérarchie sourde, aveugle et fuyante.

Plutôt que d’assumer leurs responsabilités, certains cadres :

  • Privilégient l’oral pour éviter toute trace écrite ;
  • Entravent le droit syndical ;
  • Laissent les agents s’épuiser jusqu’à la rupture.
     

⚖️ Un accord historique… déjà bafoué

 
Le 2 septembre 2025, un accord historique a été signé à l’unanimité entre le Garde des Sceaux et l’ensemble des organisations syndicales.
C’est le premier accord Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT) du ministère de la Justice, applicable et opposable à tous les services.

La direction de la PJJ Sud-Est est donc tenue de le respecter en :

Prévenant les risques professionnels : protéger la santé physique et mentale des agents.
→ Pas de moyens supplémentaires, pas de travail supplémentaire !

Refondant le management et renforçant le collectif : il est temps d’en finir avec les pratiques autoritaires.
→ Place à un management respectueux, à l’écoute et constructif.

Améliorant la gestion des carrières et accompagnant les agents : plus de moyens humains pour les fonctions support et une révision de la carte cible au niveau national.
 

✊ La CGT-PJJ Sud-Est dit STOP !

 
La CGT-PJJ Sud-Est revendique :

  • Le respect immédiat de l’accord QVCT et des engagements pris au niveau national, avec un plan d’action concret pour améliorer la santé et la sécurité au travail ;
  • Une écoute réelle des agents et la reconnaissance de leur expertise ;
  • Une réaction claire et rapide face aux situations d’agression ou de mal-être ;
  • La formation des cadres sur le droit syndical et leurs obligations managériales ;
  • Une communication transparente et la transmission systématique des informations utiles à leurs fonctions ;
  • Le renfort urgent des effectifs pour soutenir les gestionnaires du siège, qui s’efforcent chaque jour de répondre aux besoins de l’interrégion.
     

🚨 Leur santé n’est pas négociable

 
Les agent·es de la DIRPJJ Sud-Est ne seront plus les variables d’ajustement d’une administration qui sacrifie leur santé et leur dignité.

Leur santé n’est pas négociable. Leur dignité non plus.

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