Le Service Territorial Éducatif de Milieu...
Le Service Territorial Éducatif de Milieu Ouvert (STEMO) de la Protection judiciaire de la Jeunesse de Nantes au plus haut niveau des Risques Psycho-Sociaux.
Après l’alerte du SNPES-PJJ/FSU Grand-Ouest, le SNPES-PJJ/FSU et la CGT PJJ 44-85 ont proposé une Assemblée Générale avec l’équipe du STEMO de NANTES.
La perte de sens, l’incompréhension de la place de chacun(e) et du fonctionnement institutionnel est à son paroxysme.
Une réunion sur la PEAT est organisée le 23 juin 2025 par la direction, en présence de la DT par intérim et du Conseiller Technique placement, suite à une demande des agents. Or, la PEAT n’est que le haut de l’iceberg visible aux yeux de TOUS. La situation du STEMO de Nantes n’est pas nouvelle et les difficultés se cumulent. Les agents sont épuisés de chercher des solutions d’accueil qui n’existent plus au civil comme au pénal et de devoir se déplacer à des heures tardives, inacceptables pour les agents comme pour les jeunes (au-delà de minuit).
> Ce qui est attendu, par tous les agent(e)s du STEMO de Nantes, est :
– Les moyens humains nécessaires à l’exercice des missions ;
– La sécurisation des missions dans le cadre légal (arrêt du cumul des dépassements horaires, respect du cadre d’intervention et du droit du travail) ;
– Le respect du droit des mineurs (arrêt des audiences tardives et droit à une prise en charge adaptée).
Le SNPES-PJJ/FSU et la CGT PJJ 44-85 exigent donc, dans le cadre d’un plan d’action d’urgence :
– 5 postes d’éducateurs(trices) titulaires ;
– Un poste de direction titulaire (après quasiment 3 années d’instabilité dans la direction du service) ;
– Un protocole énonçant les missions de chacun (cadres de proximité et astreinte territoriale) ;
– Le déplacement des CEF aux audiences, comme cela est prévu dans leur cahier des charges, et rediscuté au STEMO de Nantes avec le Directeur inter-régional GO lors de sa venue en février 2024 ;
– Un projet de service à travailler en équipe.
En conséquence, le SNPES-PJJ/FSU et la CGT PJJ 44-85
déposent un préavis de grève reconductible à compter du 23 juin 2025
si des réponses concrètes ne sont pas apportées